En effet, depuis le 1er mars 2023, un gérant d'immeubles, une conseillère habitat et une adjointe au responsable d’agence sont désormais assermentés. À ce titre, ils sont en mesure de dresser des procès-verbaux lorsque des incivilités récurrentes sont constatées sur notre patrimoine.

Alexandre AAFIR, responsable du pôle exploitation, cadre de vie et sécurité, pilote ce projet : « Suite aux retours de nos clients via l’Enquête Qualité de Service, cette initiative a pour but de mettre l’attention sur les tracas du quotidien qui portent atteinte à la tranquillité des locataires et à la vie dans les quartiers et les résidences. Les dépôts sauvages, les tags, les graffitis, les soucis liés aux animaux de compagnie : toutes ces choses sont préjudiciables au bien vivre ensemble et font l’objet d’une attention particulière ».

Pas question pour autant de jouer les shérifs, les gardes assermentés sont là pour faire de la prévention avant tout.

Un sentiment partagé par deux d’entre eux : « La proximité, la relation avec les locataires et l’aspect humain restent notre priorité. L’assermentation appuie notre travail de personnels de terrain, mais le procès-verbal est le dernier recours. La pédagogie et le dialogue priment toujours », témoignent-ils.

Une évaluation sur ce dispositif sera faite début 2024. Si la phase test est concluante, celui-ci pourrait être déployé dans d’autres secteurs où le besoin se fait sentir.